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La campagne de commercialisation des noix de cajou a été lancée le 11 mars dernier. Dans la ville de Kétou qui a accueilli l’ouverture officielle de la saison 2020-2021, les autorités ont annoncé un prix minimum d’achat au producteur de 300 francs CFA/kg. 

La cérémonie a également été l’occasion pour la ministre de l’industrie et du commerce, Shadiya Alimatou Assouman, de faire un bilan de la saison précédente. « 137.205 tonnes de noix de cajou brutes ont été pesées au niveau des ponts-bascules.» a-t-elle indiqué avant de souligner que seulement 11 000 tonnes, soit environ 6.5 % de la production avait été transformée localement. Cette performance relativement faible est à mettre sur le compte de la suspension de certains contrats en période de covid-19. 

D’une façon générale, la campagne précédente a été marquée par des difficultés comme « la non-réalisation de l’étude de structuration des coûts pour faciliter la fixation du prix plancher, les difficultés d’accès aux financements, la sortie frauduleuse des noix de cajou par les frontières terrestres » explique la ministre. 

Pour son collègue en charge de l’agriculture, le nouvel exercice doit être l’occasion pour les acteurs de travailler à l’amélioration de la productivité de la filière, et au maintien de la qualité des noix produites. Les agriculteurs doivent également se constituer en coopératives afin de bénéficier des appuis publics a indiqué Gaston Cossi Dossouhoui.

Pour rappel, l’anacarde est la seconde culture d’exportation du Bénin derrière le coton.

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